L’autodétermination – une protection efficace contre la surrèglementation et la bureaucratie

Je tiens à me présenter. Je suis un entrepreneur né en Italie qui travail en Suisse depuis 1980. J’ai pu donc vivre les deux réalités industrielles et j’en ai tiré des conclusions en termes de différence des lois, des situations sociales et économiques surtout dans le domaine industriel.

Ma modeste expérience d’entrepreneur a commencé en Italie dans les années ‘70 et en 1980, je me suis installé en Suisse
En Italie il était devenu très difficile de travailler pour les raisons suivantes :

  1. La situation syndicale était difficile à gérer. Il était impossible de licencier les employés qui se comportaient mal et les prétentions salariales étaient insoutenables et sauvages.
  2. Il faut considérer qu’en Italie, l’attitude des syndicats était à ce moment-là, très orientée en politique. Il s’agissait de capturer les soutiens des employés pour les dérouter, au moment des votations, dans la direction décidée par les syndicats et les partis politiques.
  3. La bureaucratie étatique ne permettait pas de payer des commissions à l’étranger, pour éviter que les entreprises exportent de cette manière de capitaux importants. De cette façons les entreprises avaient des obstacles insurmontables à l’exportation.
  4. Les hôpitaux italiens ne payaient pas dans les temps, spécialement dans le Sud. On parlait de retard jusqu’à un an et demi.

La difficulté donc d’exporter créée par les entités étatiques, menait à une situation de blocage au développement des sociétés de notre secteur.

En vingt ans, Medacta est devenue la cinquième société au monde dans son domaine avec une production de 700’000 implants orthopédique par an et 950 employés, 13 filiales et 17 distributeurs

La bureaucratie en Suisse était très supportable dans les années 80. Aucune restriction à la circulation de capitaux et de payement de commissions. La flexibilité de la loi du travail et la paix sociale faisaient que la gestion du personnel était très facile et favorable. La croissance de notre entreprise a été très facile du point de vue de la recherche et du développement (Project KTI, pas de bureaucratie !) et les exportations ont pu se développer sans le control financier de la bureaucratie italienne.

La Suisse du 1980 était un paradis, mais les petites maladies sont là

Croissance des règles en Suisse
Dernièrement certaines opérations industrielles, qui étaient « simples » dans les années ’80, se sont de plus en plus compliquées.  Des exemples importants peuvent être mentionnés dans le domaine des constructions.

Pour obtenir la licence de construction il faut donner en avance tous les détails des lay-out des machines. En plus: « analyse phonique, illumination, trafic généré. Lay-out des postes de travail… » Et si on décide de changer une machine plus tard?

Cette obligation de donner tous les détails en avance génère de retard de plusieurs mois et des coûts additionnels très importants parce que les plans doivent être rédigés par des société spécialisées qui savent comment bâtir et présenter les demandes de construction selon les prescriptions de la bureaucratie étatique. Il est impossible pour une société quelconque de faire ce travail toute seule, et les coûts sont naturellement très élevées.

L’acceptation des règles Européennes
Je prends la liberté de vous faire un exemple « sportif ». Un beau jour en revenant à l’aéroport de Locarno en planeur, j’ai demandé de faire, comme toujours, de la voltige sur l’aéroport pour perdre l’altitude et pouvoir atterrir. Il m’a été répondu par la tour de contrôle que les nouvelles règles européennes l’interdisaient. Ces règles avaient été acceptées sans même informer les Clubs de vol amateurs.  Aucun respect pour les citoyens pilotes.

La bureaucratie comme instrument politique
Je commence cette analyse avec un exemple très important. Un jour, pendant une rencontre politique, j’ai demandé à un Conseiller d’Etat si le Gouvernement Cantonal avait l’intention d’éviter de remplacer une cinquantaine d’employés qui allaient à la retraite pendant les prochaines deux années. La réponse, très honnête, a été qu’il n’y avait aucun département prêt à renoncer à quelques employés pour des raisons politiques.

Cela démontre la vraie nature de la bureaucratie qui est devenue de plus en plus une base de soutien politique pour ceux qui l’ont créé. En Europe, très souvent, des lois et des règles, largement inutiles, sont créés pour justifier l’embauche de milliers de personne qui deviendront un réservoir de vote pour l’organisation étatique qui les a créés. Il est facile de comprendre, donc, que la bureaucratie signifie pouvoir politique en termes de vote à l’occasion d’élections mais qui crée des frais inutiles pour l’État et qui amène à l’endettement avec les banques locales et centrales.

La seule arme que la Suisse a, est la Démocratie directe, par laquelle les citoyens peuvent s’opposer au phénomène malheureux de la décadence de l’état et de l’économie

Un cas éclatant de gaspillage bloqué par la Démocratie directe s’est avéré au Tessin avec le Projet de Réforme de l’école, bloquée par le référendum du 23 septembre 2018. Le projet comprenait une expérimentation d’une reforme socialiste qui aurait coutée 14 millions, mais qui a été bloquée par le peuple. En plus de ça, si la reforme passait, il y aurait eu un coût annuel additionnel de 30 millions par an. Cela a été bloqué aussi par le même référendum.

Démocratie Directe:

Dans un futur très proche, sans la Démocratie directe, la Suisse serait comme l’UE.

Et donc l’Autodétermination doit être gardée et protégée, comme une condition essentielle à notre liberté.

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par l’auteur
Alberto Siccardi
Entrepreneur
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