OUI au modèle à succès économique de la Suisse – OUI à l’autodétermination

Les élus politiques de la Berne fédérale et les bureaucrates des associations économiques agissent comme si nous autres Suissesses et Suisses n’étions pas capables de mener une politique économique efficace. Dans les débats politiques ces milieux osent même qualifier le peuple « d’enfants immatures qui conduisent le pays droit dans le mur ». A leur avis, nous avons absolument besoin des organisations internationales pour nous dicter ce que nous devons faire et ne pas faire!

Chers Membres de l’UDC, c’est le contraire qui est vrai! C’est à son peuple et à sa démocratie directe que la Suisse doit sa grande prospérité et ses nombreux emplois! La Suisse fait aujourd’hui partie des pays les plus novateurs et économiquement les plus performants du monde. La Suisse affiche la prospérité la plus élevée, un taux de chômage très bas, une prévoyance vieillesse efficace, l’endettement le plus bas et, ainsi, nous sommes mêmes les citoyens les plus heureux du monde. L’autodétermination rend effectivement heureux!

Nos conditions-cadres économiques sont bien meilleures que celles des autres pays. Le canton de Zoug dans lequel nous siégeons illustre parfaitement mon propos avec ses quelque 32 000 entreprises et plus de 100 000 emplois.

De temps en temps mes clients étrangers me demandent pourquoi la Suisse se porte si bien. La Suisse doit avoir un gouvernement très efficace, supposent-ils. Je leur réponds chaque fois qu’il n’en est rien, que notre gouvernement et notre Parlement composé de politiciens de milice sont même plus mauvais que les gouvernements et parlements étrangers. Mais la grande différence est que les politiciens suisses n’ont pas grand-chose à dire. En Suisse, c’est le peuple qui décide!

Imaginez un instant que les conditions-cadres économiques du canton de Zoug eussent été fixées par Berne ou par Bruxelles. Combien d’entreprises abriterait alors ce beau canton?

Personne, ni des bureaucrates, ni des organisations internationales et encore moins des juges, ne doivent nous prescrire ce que nous devons faire ou ne pas faire! Nous voulons et nous pouvons prendre notre avenir en main et assumer la responsabilité de nos décisions. Nous vivons depuis plus de 150 ans dans un régime de démocratie directe et nous avons amplement prouvé que le souverain populaire était capable de décider avec sagesse, circonspection et à long terme. Les succès économiques et sociaux de cette « politique économique populaire » confirment totalement l’efficacité de la démocratie directe. C’est précisément cette stabilité qu’apprécient les entreprises.

Le peuple suisse a montré à plusieurs reprises qu’il était prêt à accepter des accords internationaux. Nous autres Suisses et, surtout, nous autres membres de l’UDC, nous n’avons jamais été des « isolationnistes », bien au contraire, nous faisons du commerce avec le monde entier.

La Suisse est une économie attractive pour nos partenaires commerciaux. Non pas parce qu’elle s’aligne, mais parce qu’elle veut être différente: novatrice, performante et fiable!

Le peuple suisse a toujours été ouvert aux besoins de l’économie. Nous autres Suisses, nous sommes habitués à peser soigneusement les intérêts avant chaque votation: que nous apporte une nouvelle règlementation, un nouveau contrat? Nous ne voulons pas accepter automatiquement toutes les nouvelles règlementations inventées par l’UE, l’OCDE, l’ONU ou des cours de justice internationales. Et si nous signons un contrat, nous voulons aussi pouvoir le modifier, voire le résilier si cela nous paraît nécessaire. Comme c’est le cas pour un contrat de mariage ou un contrat commercial.

Un petit pays comme le nôtre ne peut survivre économiquement que s’il offre de meilleures conditions-cadres que les grands pays. De bonnes relations avec tous les pays, des solutions simples et décentralisées, des impôts et redevances modérés et une application pragmatique des règles, voilà les clés de notre succès. La force d’une économie nationale ne repose pas sur l’application de règles étrangères, mais bien plus sur des conditions-cadres meilleures et fiables. Si la Suisse reprenait toujours et partout des règlementations internationales, elle ne serait plus meilleure que ses concurrents, mais simplement plus chère.

Non, notre économie n’a pas besoin de règles étrangères. Nous ne voulons pas des impôts plus lourds, une bureaucratie plus étouffante, des règlementations centralisatrices, un marché du travail complètement régulé, des charges sociales plus élevées, etc., etc… Notre démocratie directe, nos solutions originales et notre indépendance ont fait la preuve de leur efficacité. Nous voulons les garder.

L’initiative pour l’autodétermination veille à ce que notre Constitution et, avec elle, les décisions prises par le peuple soient prioritaires par rapport aux accords internationaux. Elle contribue à la capacité d’innover et à la compétitivité de nos entreprises. Elle permet à la Suisse d’adapter, de renégocier et même de résilier si nécessaire des accords internationaux. Elle veille à ce que la Suisse puisse choisir elle-même ses partenaires commerciaux et rester flexible dans toutes les situations. Elle donne aux cantons la liberté de décider et sauvegarde la concurrence fiscale. Elle garantit que le peuple suisse puisse à nouveau décider de la politique de son pays. Elle sauvegarde la démocratie directe, notre liberté et notre indépendance.

Voilà pourquoi nous disons OUI au modèle économique à succès de la Suisse, OUI à la démocratie directe, OUI à l’autodétermination!

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